« Veux-tu m’épouser? »
Je retins mon souffle quelques secondes et remarquai que tout le monde autour de moi avait fait la même chose.
Le temps semblait s’être figé un instant.
Il était là, le genou posé sur le sol devant le symbole suprême de cette ville qui raflait la palme du romantisme. L’immense tour s’était mise à scintiller au moment même où il avait prononcé ces mots solennels.
Le temps semblait s’être figé un instant.
Il était là, le genou posé sur le sol devant le symbole suprême de cette ville qui raflait la palme du romantisme. L’immense tour s’était mise à scintiller au moment même où il avait prononcé ces mots solennels.
La cadre enchanteur qu’offrait la ville illuminée en ce soir de Saint-Valentin était tout simplement parfait pour LA grande demande.
Paris était en effet selon moi, la ville la plus romantique du monde. Bien loin devant Venise qui était sans conteste magnifique, la Ville lumière avait ce petit je-ne-sais-quoi d’exaltant.
Destination privilégiée des amoureux l’espace d’un week-end, Paris était donc constamment peuplée d’amants se baladant main dans la main au rythme du temps.
Destination privilégiée des amoureux l’espace d’un week-end, Paris était donc constamment peuplée d’amants se baladant main dans la main au rythme du temps.
La vie quotidienne des couples parisiens ne semblait toutefois pas si différente de la nôtre, quoiqu’un peu plus survoltée. Comme nous vivions tous les uns sur les autres dans les immeubles à logement, il nous arrivait bien malgré nous d’être témoins de ces parcelles de vie. La cour intérieure résonnait alors tout aussi bien au son des querelles enflammées que des nuits plus occupées…
Nous, nous avions décidé de passer la soirée de la Saint-Valentin dans le quartier sans doute le plus romantique de la ville : Montmartre. Cette petite colline en plein cœur de Paris fréquentée autrefois par les plus grands artistes baignait dans une atmosphère toute particulière. On s’y croyait, l’espace d’un instant, dans une bulle complètement hermétique à l’agitation de la ville. Nous avions donc déniché un petit restaurant qui donnait sur la grande place où attendaient patiemment les peintres en quête d’une muse.
Nous, nous avions décidé de passer la soirée de la Saint-Valentin dans le quartier sans doute le plus romantique de la ville : Montmartre. Cette petite colline en plein cœur de Paris fréquentée autrefois par les plus grands artistes baignait dans une atmosphère toute particulière. On s’y croyait, l’espace d’un instant, dans une bulle complètement hermétique à l’agitation de la ville. Nous avions donc déniché un petit restaurant qui donnait sur la grande place où attendaient patiemment les peintres en quête d’une muse.
Dans une petite table toute au fond, nous avions passé une soirée idyllique. Le pianiste agitait ses longs doigts sur l’instrument prestigieux, la voix suave de la chanteuse parvenait jusqu’à nos oreilles et les foies gras, huîtres, magrets de canard et langoustines divertissaient nos papilles.
Puis, pour conclure cette magnifique soirée en beauté, nous avions décidé d’aller nous imprégner de l’image de cette tour qui faisait tant rêver…
Je me retournai vers mon amoureux et lui dit :
« C’est don ben romantique… »
Nos yeux, comme ceux que tous les autres passants étaient rivés sur ce couple de jeunes Italiens. Suspendus à ses lèvres, nous attendions tous avec un frisson la réponse de cette jeune fille à la chevelure noire comme la nuit.
« Si!!!!!!!!!!!! » s’exclama-t-elle.
« Si!!!!!!!!!!!! » s’exclama-t-elle.
Puis, la foule se mit à applaudir, comme dans tout bon film américain à saveur Walt Disneyenne.
Je repris la main de mon copain et nous poursuivîmes notre balade dans la nuit.
©Marilyn Préfontaine
